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Les haches perforées de la bordure orientale du Massif central : haches-marteaux et haches naviformes

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R.A.C. 1980 - N" 73 à 76 Myriam PHILIBERT

LES HACHES PERFOREES DE LA BORDURE ORIENTALE

DU MASSIF CENTRAL : HACHES-MARTEAUX ET HACHES NAVIFORMES

Jusqu'à présent aucun travail global n'a été réalisé sur les instruments perforés de la bordure orientale du Massif Central. En ce qui concerne plus particulièrement les haches, une grande confusion règne dans les publications anciennes. Les hautes vallées de la Loire et de l'Allier sont souvent les terminus d'influences très diverses et ce caractère de région marginale permet de comprendre la complexité des phénomènes qui s'y déroulent.

Dans le présent inventaire, nous n'envisageons pas toutes les possibilités de perforation des haches. Et nous négligeons les haches-pendeloques, pour lesquelles le trou sert à la suspension, pour ne retenir que celles où la perforation sert à l'emmanchement. Cela ne veut pas dire que les premières n'existent pas et nous pouvons en citer une à Verneuil (Allier), une autre à Vic-le-Comte (Puy-de-Dôme) et une dernière à perforation, inachevée à Cormail (Haute- Loire). Et il en existe probablement d'autres encore.

Quant aux haches à trou d'emmanchement, elles correspondent à deux réalités très différentes. Malheureusement il n'est plus possible de replacer certaines correctement dans leur contexte, car elles sont perdues et leur description insuffisante. Dans de nombreux cas, il est seulement fait mention de « hache-marteau », sans que ne soit précisée la forme. Or celle-ci introduit une différenciation chronologique : il \ a une marge de temps sensible entre les haches-marteaux d'influence danubienne et les bipennes du Chalcolithique. Dans un premier temps, nous donnons un inventaire des pièces connues, en allant des départements les plus méridionaux vers les plus nordiques, avant de revenir ultérieurement sur les questions de chronologie et d'interprétation.

1) Haute-Loire

Dans le département de la Haute-Loire, une seule hache perforée est signalée et son originalité nous oblige à la classer à part. Sa provenance n'est pas connue, mais étant donné que le matériau dont elle a été confectionnée est une fibrolite, son origine est nécessairement locale. Cette pièce est longue d'environ 9 cm, elle est cassée obliquement du tranchant au talon et celui-ci manque. Cependant il est possible d'en faire un instrument d'un type archaïque,

car le tranchant est perpendiculaire à la perforation. Son archaïsme Kpologique ne permet pourtant pas de la dater et il convient de la considérer comme en marge, en l'absence de tout contexte (cf. fig. 3).

2) Le Cantal

Bien qu'occupant une position aussi méridionale que la Haute-Loire, le département du Cantal est peut- être plus sensible a des influences venues du Nord par l'intermédiaire de l'Ouest (la Corrèze ou le Lot). Par contre la région de Saint-Elour ou la vallée de l'Allagnon constituent des zones isolées. Plusieurs haches perforées sont mentionnées. Une seule est actuellement conservée au Musée J.B. Rames à Au- rillac : c'est celle du château de Faussanges.

Château de Faussanges, commune de Saint- Cernin : II s'agit d'une hache naviforme, à deux tranchants, longue de 20 cm, dont la perforation inégale a un diamètre voisin de 3,5 cm.

— Lajarrige, Saint-Christophe-les-Gorges : Dans la même région est signalée « une hache-marteau » , longue de 10 cm, large de 5 et épaisse de 3,5 à 4,5 cm, avec une perforation de 2,5 cm de diamètre. Elle est associée à une hache polie portant une rainure. Les dimensions en font un instrument trapu, peut-être ancien.

— Cézallier, la Roquevieille (?) : Une hache en trachyte à deux tranchants et un trou d'emmanchement est mentionnée par A. Aymar et paraît correspondre à une pièce de même type citée dans le Dictionnaire archéologique de la Gaule. La localisation est présumée, la pièce n'est pas conservée et nous entrons dans le domaine de l'indétermination.

— Tournemire : Enfin une dernière pièce, plus douteuse encore, peut figurer ici : c'est « une hache perforée » sur laquelle nous n'avons pas de précisions.

Pour le Cantal, la seule hache que nous ayons eu à notre disposition est d'un type évolué, chalcolithique. Cela nous interdit de conclure pour ce département, d'autant plus que ces diverses trouvailles sont hors contexte.

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